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La steppe céréalière

La steppe céréalière
Image La steppe céréalière
Le paysage typique de la steppe céréalière est dominé par les cultures de terrain non irrigué. L'orge, le blé, l'avoine, le tournesol sont les plus communs dans cette zone. À ce type de végétation il faut l'ajouter celle qui pousse spontanément sur les limites, les fossés et les jachères, où les fleurs jaunes des moutardes alternent avec les coquelicots rouges et les paillettes de berger.

L'abondance de graines, tant sauvages que de cultures font que de nombreux groupes de vertébrés disposent d'un grand entrepôt d'aliment.

Des petits mammifères habitent dans cet habitat, surtout des rongeurs comme les souris et les musaraignes (microtus arvalis), dont la population germe de manière cyclique, en provoquant des vraies pestes qui occasionnent des graves ravages dans les exploitations agricoles. Sans doute le mammifère le plus représentatif des steppes castillannes est le lièvre ibérique (lepus granatensis), qui adapte son cycle biologique aux tâches agricoles propres de ces cultures. Dans l'échelon suivant de la chaîne trophique on trouve des prédateurs comme le renard (vulpes vulpes).

La reine sans doute de la steppe céréalière est l'outarde (otis il tarde), l'oiseau volant le plus lourd du monde. Cette espèce s'est adaptée à la perfection aux domaines céréaliers où elle se nourrit et se reproduit. Elles sont grégaires, on les trouve normalement en bandes plus ou moins nombreux. Aussi typiques de ces zones sont les perdrix (alectoris rufa) et les cailles (coturnix coturnix), qui égayent les champs avec leurs chansons particulières. Et près de l'homme, on trouve des hirondelles, des arbalétriers, des colombes, et la cigogne, reine des clochers, qui donne aux vieux bâtiments un air de vie.